Sondage représentatif sur la mobilité électrique: un grand intérêt, mais peu de connaissances
Une enquête représentative de l’institut de recherche LINK le prouve: le grand public a peu de connaissances et d’expérience personnelle dans le domaine de la mobilité électrique. Ceux qui roulent déjà en mode électrique sont satisfaits de l’autonomie et du rapport qualité-prix. Une majorité considère que l’Etat et les communes doivent créer plus de possibilités de recharge.
A la demande de Mercedes-Benz, l’institut de recherche LINK a interrogé plus de 1000 personnes à l’échelle nationale sur leurs connaissances et leur avis en matière d’électromobilité pour le compte de Mercedes-Benz. 23 % des personnes qui prévoient d’acheter une voiture envisagent d’acheter un modèle entièrement électrique. 22 % opteraient pour un véhicule hybride rechargeable. Les principales raisons de l’acquisition d’une voiture électrique sont: le respect de l’environnement (78 %), les faibles coûts à moyen terme (31 %), la pérennité de la technologie (16 %) ainsi que la sensation de conduite (14 %). Seuls 8 % des conducteurs de voitures électriques souhaitent un meilleur rapport qualité-prix et seulement un cinquième aimerait plus d’autonomie pour sa voiture. Seulement 33 % d’entre eux estiment que planifier des arrêts de recharge demande beaucoup d’efforts, mais 80 % exigent un réseau de stations de recharge plus dense.
Recharge, autonomie et coûts: critique souvent peu fondée
L’absence d’infrastructures de recharge est également la principale raison pour laquelle certains n’achètent pas de voiture électrique (31 %). Parmi les autres facteurs, on retrouve les coûts supposés élevés (27 %) et l’autonomie considérée comme trop faible (21 %). C’est précisément sur ces aspects que les Suisses se déclarent insuffisamment renseignés. A peine 14 % ou 13 % des personnes interrogées se sentent bien informées sur les coûts courants d’une voiture électrique ou sur les sites de recharge. La moitié pense qu’une voiture électrique peut parcourir en moyenne 300 kilomètres maximum avec une charge complète de la batterie. Pour donner une idée: les modèles VP entièrement électriques de Mercedes-EQ ont une autonomie comprise entre 437 et 782 kilomètres. En Suisse, chaque personne parcourt en moyenne 24 kilomètres en voiture.
Durabilité: exigée, mais pas reconnue
Les critiques à l’encontre de l’électromobilité sont également peu fondées sur d’autres aspects. Pour les personnes interrogées, les aspects importants sont les suivants: le recyclage des batteries des voitures électriques dans le respect de l’environnement (78 %), l’approvisionnement durable en matières premières pour les batteries (72 %), la production durable des voitures électriques (68 %) et l’électricité verte (57 %). Seulement 18 % des personnes interrogées ont répondu que les voitures électriques contribuent déjà de manière significative à la protection de l’environnement. Et seulement pour 16 %, elles sont plus durables que les modèles à combustion. Les ambitions et les succès des constructeurs visant à rendre l’ensemble du cycle de vie des voitures électriques durable ne sont manifestement pas encore assez connus des consommateurs. Et ces derniers s’informent encore trop peu sur le bilan climatique des différentes formes de propulsion et des différents modèles.
Infrastructure: l’État et les propriétaires immobiliers doivent investir
Pour les personnes interrogées, les coûts d’acquisition (60 %) et les coûts d’exploitation (52 %), ainsi que les possibilités de recharge à domicile (79 %) et en déplacement (63 %), sont des facteurs importants pour passer à une voiture électrique et pouvoir l’utiliser. Dans le cadre de l’extension de l’infrastructure, les Suisses considèrent que les villes et les communes (56 %), l’État (53 %) et les propriétaires immobiliers (44 %) doivent s’en occuper. Une fois de plus, il s’avère que la possibilité de recharger, ou même le droit à la recharge, est décisive pour la percée de la mobilité électrique.
56 % sans aucune expérience personnelle
L’enquête du LINK montre également que la plupart des Suisses ne connaissent l’électromobilité que par le bouche à oreilles. 38 % des personnes interrogées ont indiqué que des connaissances ou des amis leur avaient raconté leur expérience ou qu’ils les avaient déjà fait monter à bord d’une voiture électrique. Au total, 56 % n’ont en revanche aucune expérience personnelle avec les voitures électriques.
Il est temps de changer cela! A partir du 20 mars, Mercedes-Benz organise pour la deuxième fois son opération de course d’essai «Electric Match» dans toute la Suisse. Pendant six semaines, quelque 80 conductrices et conducteurs de voitures électriques passionnés, de tout âge et horizon professionnel et familial se tiennent à disposition pour un test. A partir du 1er mars, les personnes intéressées par une course d’essai choisiront parmi ces conductrices et conducteurs et parmi sept modèles entièrement électriques de Mercedes-Benz en fonction de leurs préférences. Cette course d’essai leur permettra de trouver leur propre «Electric Match».