#43 Le Film du Weekend • John Wick
Synopsis :
Depuis la mort de sa femme bien-aimée, John Wick passe ses journées à retaper sa Ford Mustang de 1969, avec pour seule compagnie sa chienne Daisy. Il mène une vie sans histoire, jusqu’à ce qu’un malfrat sadique nommé Iosef Tarasof remarque sa voiture. John refuse de la lui vendre. Iosef n’acceptant pas qu’on lui résiste, s’introduit chez John avec deux complices pour voler la Mustang, et tuer sauvagement Daisy… John remonte la piste de Iosef jusqu’à New York. Un ancien contact, Aurelio, lui apprend que le malfrat est le fils unique d’un grand patron de la pègre, Viggo Tarasof. La rumeur se répand rapidement dans le milieu : le légendaire tueur cherche Iosef. Viggo met à prix la tête de John : quiconque l’abattra touchera une énorme récompense. John a désormais tous les assassins de New York aux trousses.
Avec la sortie prochaine de John Wick Parabellum, le troisième opus de la saga, je me suis dit qu’il serait judicieux de revenir sur cette petite saga qui fait son petit bonhomme de chemin depuis 2014. Grande icône du cinéma avec entre autres la saga Matrix, et l’un de mes acteurs préférés, Keanu Reeves a été, ces dernières années, boudé par les studios d’Hollywood, quel ne fut donc pas mon plaisir de le revoir à l’affiche d’un nouveau film, pourtant sorti en toute discrétion. Si pour vous le vol d’une voiture et le meurtre d’un chiot justifient pour vous (pour moi c’est le cas) le massacre de l’équivalent de la population d’un petit pays et que viser la tête est le plus important alors John Wick est fait pour vous.
Même si le scénario du long métrage de David Leitch et Chad Stahelski ne vole pas trop, ce n’est pas le plus important, il regorge également de bonnes surprises. Le moins que l’on puisse dire c’est que les réalisateurs connaissent leur affaire, en particulier pour avoir opéré comme coordinateurs des cascades dans plusieurs dizaines de longs métrages. Et cela se remarque tout de suite à l’écran, ils ne tombent jamais dans la simplicité, que ce soit au niveau de la mise en scène, la direction des acteurs ou encore les différentes scènes d’action. Des séquences d’actions propres et particulièrement lisibles, le tout grâce à un montage fluide et des mouvements d’acteurs pour le moins impressionnants. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas vu Keanu Reeves dans une telle forme, aux mouvements quasi inhumains, plus proche du félin que de l’homme.
Comme je le disais un peu plus, cela faisait longtemps que nous n’avions pas vu Keanu Reeves aussi en forme, il incarne dans le métrage un protagoniste froid et impitoyable, mais néanmoins attachant, après tout ils ont quand même tué son chiot. Évoluant dans un monde de tueurs à gages fascinant, un monde qui ne nous est jamais totalement expliqué et que nous découvrons au fur et à mesure du film, comme l’utilisation de pièces spéciales ou encore des hôtels réservés à une clientèle bien spécifique, un monde que l’on a envie de découvrir plus en profondeur. Keanu Reeves est aussi accompagné de moult acteurs de première catégorie comme Willem Dafoe, Michael Nyqvist, John Leguizamo ou encore Ian McShane, mais c’est tout de même notre cher Keanu qui en est pour beaucoup dans le plaisir que l’on a devant le film.
John Wick bien que très simple dans son scénario n’en reste pas moins totalement jouissif, c’est avec un plaisir non dissimulé que l’on regarde Keanu Reeves dézinguer du mafieux à « coup » de gros headshots et autres tirs bien placés. Si vous voulez voir un film d’action honnête qui ne ment pas sur la marchandise, alors John Wick est fait pour vous.