Les chroniques de Fab #02 • Ad Astra (2019)
Mais quelle claque !!
Comment passer d’une aventure intérieure aussi profonde à un voyage aux confins de la galaxie ?
Les images, d’une beauté époustouflante, contrastent parfaitement avec la parcelle de laideur qui habite en chacun de nous.
En effet, c’est bien de contraste que traite ce film, même Brad Pitt arrive à en faire des tonnes sans rien foutre, ça en devient génial …
Tant de superlatifs m’habitent à la sortie de la séance et pourtant je me sens vide, vide parce que sans dire grand chose le personnage principal a parlé à ma place tout au long du film.
James Gray vient-il de tutoyer Coppola ? … en tout cas, ses oreilles doivent siffler en ce jour de Première !
Ce film restera une oeuvre majeure dans la filmographie du réalisateur, qui a pourtant déjà prouvé à plusieurs reprises qu’il est un des Grands du cinéma américain, même si c’est le Vieux Continent qui est le plus sensible à sa finesse, à mon avis c’est plutôt bon signe !
La fin du film en laissera plus d'un perplexe sur son parti pris, mais c'est de celle-ci que la morale puise sa source.
C'est donc une main que je vous tends pour aller voir cette fiction non dénuée de science.