#38 Le Film du Weekend • Spider-Man: Into the Spider-Verse

Synopsis :

Spider-Man : New Generation suit les aventures de Miles Morales, un adolescent afro-américain et portoricain qui vit à Brooklyn et s’efforce de s’intégrer dans son nouveau collège à Manhattan. Mais la vie de Miles se complique quand il se fait mordre par une araignée radioactive et se découvre des super-pouvoirs : il est désormais capable d’empoisonner ses adversaires, de se camoufler, de coller littéralement aux murs et aux plafonds ; son ouïe est démultipliée... Dans le même temps, le plus redoutable cerveau criminel de la ville, le Caïd, a mis au point un accélérateur de particules nucléaires capable d’ouvrir un portail sur d’autres univers. Son invention va provoquer l’arrivée de plusieurs autres versions de Spider-Man dans le monde de Miles, dont un Peter Parker plus âgé, Spider-Gwen, Spider-Man Noir, Spider-Cochon et Peni Parker, venue d’un dessin animé japonais.


On en a vu des adaptations du célèbre homme-araignée au cinéma et c’est pour cela que beaucoup d’attentes reposaient sur Spider-man : Into the Spider-verse, allait-il apporter de nouveaux éléments à la mythologie du tisseur. En écartant Peter Parker, le Spider-man originel, au profit de Miles Morales rend tout de suite le film plus intéressant et original que certains de ses prédécesseurs. En effet c’est bien la première que Peter Parker n’est pas le personnage principal d’un film Spider-Man. Mais est-ce que ce long métrage animé est à la hauteur des attentes des fans, du public mais aussi de la presse ?

Tout d’abord, qui est Miles Morales ? Miles est un jeune afro-américain aux origines latines issu des quartiers de Brooklyn. Plus jeune, plus dynamique et plus fun, il se fera tout comme Peter Parker mordre par une araignée radioactive et obtiendra à son tour les pouvoirs de l’homme-araignée, mais nous aurons l’occasion d’en reparler dans une rubrique consacrée aux comics.


Dès sa scène d’ouverture dynamique et colorée, le long métrage d’animation de chez Sony nous plonge que ce soit par les textures, les couleurs ou encore le dessin dans les traits et les formes stylisés des comics. Bulles de dialogues, indications de lieux ou de temps apparaissent à l’écran comme dans les pages de nos comics favoris. L’ensemble de l’animation que ce soit des personnages mais aussi du décor permet une plus grande liberté que dans un long métrage live traditionnelle, une liberté qui apporte un réel plus par rapport à la pléthore de films de superhéros que l’on a pu voir ses dernières années. Le scénario, rythmé, bourré d’humour, joue avec les différentes dimensions ainsi que les différentes versions de Spider-Man, passant de l’histoire de Peter Parker, sans oublier les clés d’œil aux films de Sam Raimi, à celle de Mille Morales en faisant un détour par celle de Gwen Stacy ou encore le Spider-Man noir (mon petit préféré).


Ce nouveau long métrage est le vent de fraîcheur que l’on attendait dans l’univers des adaptations super-héroïques et bien plus encore et ce qu’on soit connaisseur ou non du Spiderverse, vous ne pourrez rester insensible à cet amour envers le célèbre tisseur qui habite chaque partie de l’œuvre. Un mélange juste et efficace entre humour, action et émotion qui donne une véritable profondeur aux premières aventures de Miles Morales. Le film transpire la volonté de faire plaisir tout autant aux profanes qu’au fan de comics, et il arrive avec succès et c’est n’est pas seulement moi qui le dit car le film a été récompensé d’un Golden Globes mais aussi d’un Oscar dans la catégorie Meilleur film d’animation. Et s’il n’est maintenant plus en salle, jetez-vous dessus dès sa sortie en DVD.